Contexte géographique
La rivière Dore constitue le principal affluent rive droite de l’Allier. Son bassin versant, situé au Nord-Est du Massif central, couvre 1707 km² suivant un axe Sud-Est – Nord-Ouest. Il s’étend sur deux régions, majoritairement en région Auvergne sur les départements du Puy-de-Dôme (63) et de la Haute-Loire (43) et en région Rhône-Alpes sur le département de la Loire (42).
La rivière s’écoule sur un relief accidenté constitué des Monts du Forez, de la Plaine alluviale d’Ambert et des Hauts plateaux du Livradois. Son réseau hydrographique s’est essentiellement développé sur un socle cristallin composé de roches métamorphiques (gneiss et migmatites) et de quelques inclusions plutoniques (granites). Avec une surface d’environ 646 km², le bassin versant de la Dore amont représente plus d’un tiers de celui de la Dore.
L’orogénèse des différents massifs a conduit à la création d’un bassin d’effondrement qui s’est par la suite rempli de sédiments d’origine sableux ou sablo-limoneux et constitue aujourd’hui le bassin d’Ambert.
Le réseau hydrographique à dominante superficielle doté de nombreux affluents constitue un réseau de plus de 500 km de linéaire (472 km de Masses d’Eau). Il comprend tout ou partie de 12 masses d’eau.
La Dore prend naissance sur la commune de Saint-Germain-l’Herm, dans le Livradois, à 1065m d’altitude. D’abord torrentiel, le cours d’eau adopte des faciès d’écoulement plus calmes dans la plaine d’Ambert où il alterne entre flux turbulents et laminaires et au sortir de laquelle les nombreux affluents de forte pente qu’il reçoit, couplés à une nouvelle rupture de pente, lui confèrent un régime plus rapide.
Le territoire est composé d’une mosaïque d’habitats diversifiés avec la présence d’espèces végétales et animales rares ou menacées (moule perlière, loutre, écrevisse à pattes blanches, truite fario, chabot, …).
Contexte socio-économique
Contexte socio-économique :
Le sous bassin versant de la Dore dans sa partie amont intègre partiellement ou totalement 44 communes du SAGE Dore pour une population totale de 22 228 habitants (légèrement surévaluée puisque certaines communes ne sont concernées qu’en partie par le Contrat territorial). 9 communautés de communes qui se partageaient auparavant le territoire :
- Communauté de communes du Pays d’Olliergues
- Communauté de communes du pays d’Ambert
- Communauté de communes de la Vallée de l’Ance
- Communauté de communes Livradois Porte d’Auvergne
- Communauté de communes du Pays de Craponne
- Communauté de communes du Plateau de La-Chaise-Dieu
- Communauté de communes Auzon Communauté
- Communauté de communes du Pays d’Arlanc
- Communauté de communes du Haut-Livradois
Elles sont désormais réunies au sein de la communauté de communes Ambert Livradois Forez, la communauté d’agglomération du Puy-en-Velay et Auzon communauté
L’occupation du bassin versant, peu peuplé et majoritairement forestier, traduit une nette domination des résineux, notamment en bord de rivière, ayant profité de la déprise agricole. Aussi, logiquement, l’exploitation forestière constitue la principale activité du territoire.
Néanmoins, depuis une vingtaine d’années, on observe une stabilisation de la Surface Agricole Utile, y compris en altitude, alors que celle-ci diminuait de façon régulière au cours du 20ème siècle.
Elle est occupée majoritairement par les surfaces en herbe (de 75 à 100 %). Sur le secteur le plus en amont, l’agriculture est caractérisée par une dominance d’élevages bovins tandis que l’aval est orienté vers la polyculture-élevage. On peut constater des variations entre les prairies permanentes et les prairies temporaires et surtout une part de céréales dans la SAU allant jusqu’à 20, notamment sur le secteur d’Arlanc. Ces variations s’expliquent par les systèmes de production à dominante laitière de ces secteurs plus que par le contexte pédoclimatique.
Le linéaire, dans son intégralité, a un statut foncier de cours d’eau privé non domanial et la police de l’eau y est assurée par les Directions Départementales des Territoires 63 et 43.